Violemment agressé pour sa trottinette électrique à Frameries – DH Les Sports +

Publié le 25-11-2022 à 15h02
Le 7 juillet 2020, Maxime (prénom d’emprunt) rentrait chez lui à bord de sa trottinette électrique dans l’entité de Frameries. Il est alors interpellé par une bande de jeunes qui proférait des insultes. “Pourquoi de tels propos exprimés gratuitement ?”, a indiqué la victime.
Ne semblant pas apprécié la question, l’un des jeunes a réquisitionné la trottinette de Maxime. L’homme qui a bien entendu répondu par la négative, a rapidement reçu un coup de poing avant que les quatre autres ne le rejoignent pour en découdre.
Fort heureusement, la victime a réussi à récupérer sa trottinette par un quelconque miracle. Les cinq auteurs ne se sont pas arrêtés-là. Ils ont poursuivi Maxime jusqu’à son domicile pour une nouvelle fois le frapper notamment avec un casque avant de prendre la fuite.
Face à cette agression, la victime présentait de nombreux hématomes ainsi qu’une importante plaie au niveau du crâne.
Des peines allant de 12 à 30 mois
À la barre du tribunal correctionnel de Mons, quatre des accusés étaient présents afin de s’expliquer des faits. Âgés entre 28 et 35 ans, les jeunes hommes ont contesté les faits même s’ils tenaient des versions différentes. “Je suis seulement intervenu pour les séparer”, a expliqué l’un d’eux.
“Le jour des faits, j’ai aperçu la bagarre. J’ai même sorti mon téléphone pour filmer la scène”, a précisé un autre. Selon son avocate, la vidéo prouve bien l’exclusion de son client dans cette affaire. L’acquittement a été sollicité à titre principal.
D’après Me Discepoli, un conseil de l’un des prévenus, le vol du préjudice ne ressort que de la déclaration de la “prétendue” victime. “Personne d’autre n’a constaté que la trottinette avait été dérobée seulement un certain laps de temps. Par ailleurs, lorsque la bande de jeunes aurait suivi Maxime jusqu’à son domicile, le père de la victime serait intervenu pour frapper les prévenus. Certains parlent d’une béquille d’autres d’une batte de baseball”. Encore une fois, les explications semblent diverger.
La bande d’amis est loin d’avoir un comportement exemplaire puisqu’elle est également accusée d’autres faits en matière de coups et blessures. Entre règlement de compte et agression pour le vol d’un cyclomoteur, difficile pour le tribunal correctionnel de Mons de s’y retrouver. Le 11 juin 2019, deux d’entre eux auraient notamment tenté d’écraser une personne à plusieurs reprises. Ce que les auteurs nient alors que des témoins étaient présents sur les lieux.
Des peines allant de 12 à 30 mois ont été requises. Le jugement sera prononcé le 23 décembre.
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