VIDEO. Une trottinette cargo électrique made in Deux-Sèvres – France 3 Régions

Après les vélos cargo, voici la trottinette cargo. Ce modèle inédit, 100% électrique, est assemblé dans un atelier des Deux-Sèvres. Il est destiné aux professionnels du tourisme et de l’agriculture pour se déplacer plus facilement avec leur matériel.
Il n’a pas de pédales, mais une manette à propulsion électrique, trois roues, un châssis tout terrain et une plateforme de chargement : voici un petit utilitaire d’un nouveau genre, la trottinette cargo électrique. « C’est une trottinette que j’ai imaginé pour le transport. L’autonomie, c’est entre 30 et 50 kilomètres. On a une charge maximum à 150 kilos », détaille Philippe Blanchard, gérant de l’entreprise d’assemblage deux-sévrienne.
La trottinette, arrivée du Japon, est démontée et assemblée dans un atelier près de Bressuire, pour lui donner la forme, imaginée par son concepteur.
On a un châssis existant. On enlève la roue arrière, on prolonge pour la partie cargo. On récupère l’une des deux roues, et on rajoute une deuxième pour la stabilité. Cela n’existait pas.
Commercialisé à environ 5.000 euros, l’engin, destiné aux professionnels du tourisme ou de l’agriculture, a déjà des adeptes. C’est le cas de Robert Leclerq, directeur du parc Pescalis. « Pour se déplacer, voir les clients, avoir un outil comme celui là, c’est ultra pratique, explique-t-il. On peut avoir les sièges enfant, derrière on a une petite remorque où l’on peut ranger le matériel du guide qui va emmener pour le guidage. Si je démonte ça, j’enlève le matériel, ça peut servir pour ma femme de ménage ».
L’entreprise de Philippe Blanchard compte trois salariés. Elle a livré cinq modèles, quinze sont en commande. « On peut tout imaginer avec la trottinette, il n’y a plus de limites. Aujourd’hui, de par nos clients qui nous contactent pour des problématiques, on arrive à leur trouver la solution », indique-t-il.
Cette trottinette est modulable à l’infini. Un prototype existe, destiné aux joueurs de golf. Mais l’entreprise souhaite rester artisanale, pas plus de 250 modèles par an.

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