Haute-Garonne : quand le butin des voleurs s'affiche sur Leboncoin – LaDepeche.fr

l’essentiel Les victimes de vols ou de cambriolages se tournent de plus en plus vers internet dans l’espoir de retrouver leurs objets. La chance peut leur sourire.
Quand le clic devient un réflexe. Volées, cambriolées… une fois leurs plaintes déposées, les victimes tournent de plus en plus souvent leurs regards vers les sites de vente en ligne en espérant trouver la trace de leurs biens dérobés.
Lundi, deux d’entre eux ont eu cette chance. Le premier avait subi un cambriolage, la veille, au cours duquel son vélo électrique avait disparu. Rapidement, il a repéré son bien sur Leboncoin et s’est mis en relation avec le vendeur. Rendez-vous a été fixé du côté de Tournefeuille.
Bien sûr, la victime n’a pas omis de prévenir la police et la BAC Mirail est venue cueillir les deux suspects en fin de journée. Ces garçons de 15 ans et 16 ans ont été placés en garde à vue.
Lundi toujours, un homme a reconnu sa trottinette électrique sur ce même site de vente. Il a eu le même réflexe de prendre rendez-vous et d’appeler la police.
À l’heure dite, un homme s’est bien présenté avec une trottinette électrique à l’endroit décidé, dans le quartier des Minimes. Cette fois, ce sont les policiers de la brigade spécialisée de terrain qui sont entrés en action pour interpeller un suspect de 28 ans qui attendait avec une trottinette.

La semaine dernière déjà, après un cambriolage dans une école du quartier du Vivier à Cugnaux, deux rétroprojecteurs s’étaient retrouvés en vente sur ce même site. Les gendarmes du Mirail ont vite interpellé les suspects.
Internet n’est pas le seul lieu où les voleurs écoulent ou tentent d’écouler les fruits de leurs larcins. Les gendarmes de la compagnie de Villefranche-de-Lauragais qui enquêtaient sur le cambriolage d’une propriété ces dernières semaines ont, à la grande surprise de la victime, mis la main sur ses biens au Crédit municipal de Toulouse.
Même découverte au même endroit pour les policiers de l’unité des atteintes aux biens de la Rive droite qui travaillaient sur une aide ménagère soupçonnée d’avoir dépouillé trois personnes âgées de 80 ans à 100 ans. 18 900 € de bijoux avaient disparu. Le prêt sur gage est pourtant très encadré dans cette institution où il faut montrer patte blanche (papiers d’identité, facture…) pour recevoir de l’argent. Les objets volés sont rares à passer entre les mailles de ce filet.
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