DOSSIER. Toulouse : face aux trottinettes électriques et vélos sur … – LaDepeche.fr

l’essentiel Les trottinettes électriques sont de plus en plus nombreuses dans les rues de Toulouse. Sensibilisée, la police municipale lutte contre les comportements dangereux.
« J’ai été frôlé, il ne s’est même pas arrêté ». « Je me suis retrouvée en face, alors qu’il arrivait très vite, j’ai failli perdre l’équilibre ». Quand ce n’est pas carrément pour dénoncer un choc ou une chute, les courriers qui arrivent au Capitole concernant les comportements de certains utilisateurs de trottinettes électriques sont alarmistes. Et la police municipale est largement sensibilisée au problème.
« La vitesse est limitée à 25 km/h, mais on en voit qui roulent bien plus vite », convient Emilion Esnault, le « Monsieur Sécurité » du Capitole. Avec l’adaptation du Code de la route, il y a quelques semaines, l’arsenal répressif existe : 135 € pour une circulation sur le trottoir, et jusqu’à 1 500 € pour un dépassement de vitesse autorisée, et un matériel non homologué.
Pour autant, les contraventions dressées aux contrevenants ne s’accumulent pas dans les locaux de la police municipale. « Parce que la mairie ne veut pas décourager les utilisateurs d’engins écologiques, qui désengorgent le centre-ville, et parce qu’il faudrait alors « aligner » les vélos, qui parfois font aussi n’importe quoi », interprète Jocelyn Loumeto, porte-parole de la Fédération des professionnels des micromobilités.
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Rouler sur un trottoir avec une trottinette électrique est interdit. Comme à vélo, il faut rouler « au pas », soit à 6 km/h.
« La police municipale est sensibilisée à cette problématique. Avec le Code de la rue, les usagers auront un document pédagogique, complet, et personne ne pourra dire qu’il ignore les règles, assure Emilion Esnault. Il y a les panneaux M12 qui permettent aux cyclistes de passer aux feux rouges, tout en cédant la priorité si un véhicule ou un piéton est engagé, il y a toute la réglementation liée aux trottinettes, assurance, lumières, vitesse. Mais pour que la sanction soit efficace, il faut qu’elle soit comprise. Et elle n’est comprise que si les règles sont claires et connues de tous ».
Une « formule de bon sens » pour Boris Kozlow, président de « 2 Pieds 2 Roues ». « Notre association constate l’augmentation du nombre de trottinettes, nos adhérents cyclistes et piétons sont sensibilisés. Nous sommes prêts à agir sur le terrain, dès janvier lors de « Cyclistes brillez », nous irons aussi à la rencontre des usagers de trottinettes ».
Pour l’association « 60 millions de piétons » à Toulouse, il y a urgence à pacifier et mieux ordonner la rue, sous peine de voir les accidents se multiplier. « Les mobilités véhiculées accaparent l’espace urbain, à commencer par les automobiles, auxquelles se sont rajoutés les vélos, les vélos électriques, les trottinettes et d’autres micromobilités, souligne l’association. Il est parfois difficile de trouver son chemin dans nos villes, surtout pour les personnes âgées. Celles-ci payent d’ailleurs un très lourd tribut dans l’insécurité routière ». Pour que cessent de s’accumuler les témoignages de piétons apeurés, l’action presse.
 
Comprenez-vous que certains utilisateurs de trottinettes électriques puissent susciter de la peur ou du rejet, et comment l’expliquez-vous ?
Nous constatons que les trottinettes électriques sont encore trop souvent considérées comme un instrument de loisirs. Or, c’est un engin motorisé, et il est par exemple obligatoire de l’assurer, d’avoir une lumière à l’avant et à l’arrière, de porter un gilet réfléchissant la nuit, etc. Or, moins de 40 % des utilisateurs sont au courant pour l’assurance, par exemple.
Un usager est-il dangereux pour les autres ou pour lui-même ?
Les deux tiers des accidents sont des chutes, qui arrivent par manque de contrôle et de connaissance de l’engin. Pour moitié, elles surviennent dans les six premiers mois d’utilisation.
Pourquoi les forces de l’ordre ne verbalisent-elles pas davantage les contrevenants selon vous ?
Dans des villes de plus en plus engorgées aux heures de pointe, les engins de déplacement apparaissent comme des solutions de mobilité bénéfiques. Les villes ne veulent pas décourager les utilisateurs d’engins de mobilité écologiques. Si elles commençaient à verbaliser les trottinettes, il faudrait qu’elles en fassent de même avec les vélos…
Y a-t-il tant d’accidents que cela en trottinette ?
Il y a une vraie distorsion entre l’image médiatique des accidents en trottinette, qui sont certes très spectaculaires, et leur nombre réel. Il y a 10 fois moins de tués en trottinettes en France, que de tués à vélo : 22 tués en trottinette en 2022, contre 227 à vélo.
Avec des volumes d’utilisateurs incomparables…
Absolument, il y a beaucoup plus de vélos en circulation. Nous ne minimisons pas l’accidentologie des engins de déplacement personnel. C’est pour cela que nous agissons au quotidien pour informer, sensibiliser les usagers. Une trottinette n’est pas un vélo. C’est beaucoup moins stable.
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Les vélos les trottinettes les skate-board c'est terrible sur des trottoirs étroits ils sont les rois si parfois on nous engueule pas
quelle honte tout ces bobos en vélo, à pied ou en trottinette.

en attendant les franchouillards ont de plus en plus de mal à circuler en voiture dans l'hypercentre. j'espère que monsieur le maire va refaire une opération parking gratuit pour les courses de Noël (plutôt que transports en commun gratuits) comme ça mon Ford Ranger et moi on pourra rejoindre les milliers de voitures qui tournent en rond dans le centre de Toulouse le samedi.

Éniême conséquence directe DU problème
à l'origine de l'écrasante majorité
des maux de ce millénaire
unanimement dénoncés,
mais qui, étonnamment,
est systématiquement éludé :
La démographie !

Naissances, mouvements, répartitions
des habitants sur toute la surface de la planète
génèrent toujours plus de surdensités.

Résultats :
Dans toutes ces monstrueuses mégapoles,
l'individu ne peut que tendre
à vouloir se détacher de la masse
ce qui se fait parfois par certains
agissements égocentrés
au mépris de l'existence même de "l'autre"
qui incarne alors à leur volonté d'être et de faire
une contrainte devenue insupportable.

En synthèse,
plus vous agglutinerez les gens les sur les autres
plus il y aura d'agacements et d'incivilités
c'est incontournable.

Ce n'est pas l'application de règles
qui y changera quoi que ce soit

L'Homme n'est pas fait pour vivre en fourmilière,
un point c'est tout !

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